Petit meuble dans le goût chinois, XIXe siècle
La seconde moitié du XIXe siècle voit déferlé en Europe un goût pour le japonisme, et plus généralement pour l’Extrême-Orient. La bourgeoisie découvre avec joie les délicatesses de ces cultures lointaines et fait importer ou fabriquer des meubles uniques et sur-mesure qui rappellent ces pays fantasmés. Ce petit meuble témoigne de cette production et reprend les codes chinois et japonais des pagodes dont les toits sont soutenus par des dragons, les montants sculptés et les bords relevés que l’on reconnait sur les petites étagères de vitrines. Pourtant, le goût français demeure et témoigne d’un historicisme de bon ton qui permet à ce petit meuble de se fondre sans peine dans un intérieur cossu de la fin du XIXe siècle.
Originale et unique en son genre, cette vitrine est en très bon état.