Huile sur toile intitulée Le Transformateur, signée Bourigeaud, 1970

Né en 1920, Roland Bourigeaud mène, tout sa vie, deux carrières de front. Professeur et peintre, la porosité entre ces deux activités est permanente car Bourgigeaud enseigne les arts plastiques. En 1953, il est reçu Professeur à la Ville de Paris puis est nommé une quinzaine d’années plus tard professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art à Paris. Ses travaux sur la psychologie des formes et des couleurs, domaine qu’il étudie depuis 1954, lui vaudront l’agrégation.

Parallèlement, il développe un langage pictural qui lui est propre, entre esthétique des Années Folles et surréalisme. Ses œuvres ont une grâce toute particulière : on y voit un émerveillement silencieux, comme l’évocation d’un rêve emprunt d’une forme d’érotisme. Transparaissent à travers ses tableaux les influences de Magritte et de la peinture classique pour un peintre étonnant à la manière érotico-futuriste !

Sa carrière est ponctuées de commandes de l’Etat (collectivités ou personnelles) de fresques et de tapisseries. Il est exposé en France et à l’étranger si bien qu’aujourd’hui son œuvre est entrée dans les collections publiques et privées à travers le monde.

Cette huile sur toile signée et intitulée Le Transformateur est particulièrement représentative de l’œuvre de Roland Bourigeaud à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Entre érotisme et surréalisme, le tableau recèle mille et un détails structurés et rythmés par un paysage architecturé, entre nature et culture. Le spectateur est invité à se promener dans ce paysage foisonnant pour y découvrir de nouvelles choses chaque fois qu’il l’admire.