Bronze de Vienne, XIXe siècle

La seconde moitié du XIXe siècle connaît plusieurs modes et sujets de prédilection. Parmi eux, le goût pour la représentation des animaux domestiques et ceux de la ferme accompagne un retour à la nature fantasmé alors que l’industrie prospère dans les villes et attise l’exode rural. Le souvenir d’une vie paisible, loin de l’agitation citadine, s’incarne notamment dans les animaux qui occupent les prés. Ce bélier sculpté de manière très naturaliste répond à ce goût qui fait revenir la nature dans les intérieurs bourgeois.